Chaque jour, nos cheveux poussent, meurent, tombent, repoussent… Ainsi va la vie de notre crinière, qui perd entre 50 et 100 cheveux par jour. Pas d’inquiétude donc, si vous retrouvez régulièrement des cheveux sur votre oreiller ou accrochés à votre brosse, ce type de chute de cheveux est tout à fait normale ! La nature est bien faite : lorsqu’il meurt puis tombe, le cheveu est remplacé par un autre, ce qui permet de conserver l’esthétique globale de la chevelure. Ce schéma se répète environ 25 fois durant la vie. On estime que les cheveux sont capables de pousser pendant 100 à 125 ans et que chaque personne dispose d’un patrimoine capillaire de plus de 100 000 cheveux !
Le cycle de vie du cheveu : un scénario en trois actes
Que l’on ait les cheveux courts ou longs, raides ou bouclés, secs ou gras, avec ou sans pellicules, le scénario est le même. En effet, chaque cheveu suit un cycle de vie qui lui est propre et qui se découpe en trois phases distinctes et successives : la phase anagène, la phase catagène et la phase télogène.
La phase anagène : c’est la phase de croissance du cheveu. C’est le moment le plus long du cycle pilaire puisqu’il dure entre 2 et 5 ans en moyenne (elle est généralement plus courte chez l’homme). Le cheveu naît dans le follicule pileux et croît d’environ 1 mm tous les trois jours, soit 12 à 15 cm par an. Il faut donc s’armer de patience lorsque l’on souhaite changer de coupe et faire pousser une frange, ou lorsque l’on souhaite afficher de beaux cheveux longs. À chaque instant du cycle pilaire, à peu près 80% des cheveux présents sur notre tête sont en phase anagène.
La phase catagène : c’est la phase de repos. Cette période de transition est plus brève que la première phase puisqu’elle dure seulement de 2 à 3 semaines. Pendant cette période, la pousse des cheveux est très ralentie voire complètement stoppée. Environ 3% des cheveux se trouvent en même temps dans la phase catagène.
La phase télogène : c’est la dernière phase, celle qui aboutit à la mort puis à la chute du cheveu. Elle dure environ 3 mois. Poussé par un nouveau bulbe pileux en développement, le cheveu se détache alors du follicule pileux. A peu près 15% des cheveux sont en phase télogène en même temps.
Quand le cycle de vie du cheveu est perturbé…
Il arrive que certains événements viennent perturber le cycle de vie naturel du cheveu et engendrent une perte de cheveux. Parmi les causes possibles : les facteurs génétiques, les hormones, la fatigue ou encore les troubles nutritionnels et psychologiques comme le stress. Dans ces cas-là, le cycle de vie du cheveu s’accélère et les cheveux arrivent plus rapidement en fin de vie, ce qui entraîne alors leur chute prématurée. Sur une chevelure en bonne santé, on estime qu’il est “normal” de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Au-delà, il peut s’agir d’un problème de chute de cheveux chronique comme la calvitie ou l’alopécie androgénique, qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Dès les premiers signes d’alerte (cheveux plus fins, implantation des cheveux qui recule, cuir chevelu qui commence à être visible, raie des cheveux plus marquée….), il est conseillé d’effectuer un examen précis en cabinet de dermatologie, appelé trichoscopie. Bonne nouvelle : la perte de cheveux n’est pas irréversible et il existe aujourd’hui de nombreux traitements pour lutter contre la chute de cheveux chronique. Parmi ceux effectués au DermoMedicalCenter : les injections de peptides, les injections de cellules souches Rigenera ou de PRP (plasma enrichi en plaquettes).